CONOCENOS | PERSONAJES
Albalate de Cinca
Alcolea de Cinca
Fonz
Monzón

Buenaventura Andreu Morera

Biologiste et chercheur, né en 1920. Docteur en Sciences Biologiques pour l’Université de Barcelone et chercheur au Patronat Juan de la Cierva, à l’Institut Espagnol d’Océanographie, ainsi que dans des laboratoires de Santander, Malaga et Palma de Majorque.

Il crée les premières biologies de recherche de pêche et travaille dans les laboratoires de Blanes, Castellon et Barcelone. Il forme partie du Patronat Juan de la Cierva, de la Société Royale Espagnole d’Histoire Naturelle, de l’International Oceanographic Foundation (USA) et de l’Européenne Mariculture Society.

Auteur de nombreux travaux dans des revues spécialisées du monde entier, il reçoit l’Encomienda (forme rajeunie de régime seigneural) d’Alphonse X le Sage, et le prix Marqués de Suanzas, pour ses remarquables travaux de recherche. Il décéde en 2001.

Miguel Fleta

Il nait à Albalate en 1897, au sein d’une famille humble. A 8 ans, il travaille comme berger et paysan dans son village natal. Depuis tout petit, il montre des aptitudes pour le chant et est « découvert » par un grand interprète de jotas, Don Miguel Asso, qui l’initieà cet art. En 1917, il participe à la Joute de la Jota à l’occasion des Fêtes du Pilar de Saragosse.

Cette même année, il voyage jusqu’à Barcelone oùil entreprend sa formation au Conservatoire du Liceo. Il fait ses début au Théâtre Communal Giuseppe Verdi de Trieste, interprétant « Paul le Beau », le 14 décembre 1919. Il récolte de nombreux succès tout au long de sa carrière, notamment pour son rôle de « Don José » de Carmen de Bizet, véritable apothéose. On dit que son interprétation n’a jamais été égalée par quelque chanteur que ce soit.

En 1927, la Société Métropolitaine Opera Company de New York, dépose une plainte contre Miguel Fleta devant le Tribunal de Madrid, pour non respect de contrat, entrainant la perte définitive du Tribunal Suprême de Madrid face à la Société new-yorkaise.

Au même moment il est pris d’une laryngite aigue, qui le plonge dans une peur insupportable de perdre la voix. Il recommencera à chanter mais ne récupérera jamais l’assurance d’antan.

Il meurt à la Corogne en 1938 et est enterré à Saragosse.

Pedro de Albalate

Né à Albalate de famille noble. Religieux et écrivain. Il est moine cistercien au monastère de Santa María de Fonclara, Évêque de Lérida, entre 1236 et 1238 (il écrit son mandat épiscopal L’Ordination Générale de la Cathédrale de Lérida). Il est également maître de Théologie.

Nommé archevêque de Tarragone en 1238, il prend part dans la conquête du règne de Valence aux côtés de l’armée de Jacques 1er d’Aragon ; il assiste au concile de Lyon ; baptise l’infant Pierre, fils de Jacques 1er ; participe à la délimitation territoriale entre l’Aragon et les comtés catalans réalisée par ce dernier, utilisant la rivière Cinca comme ligne de démarcation.

En 1250, il intervient activement aux Etats Généraux de Monzon. Il meurt en 1251 au monastère de Poblet (Tarragone).

Félix Carrasquer Launed

Politique anarchiste. Né en 1905, son père fut secrétaire de mairie d’Albalate de Cinca. En 1919 il déménage à Barcelone et travaille comme boulanger, tout en entretenant des contacts avec des membres de la CNT. Cette année 1919 est très intense pour lui : il rend visite à Juan Peiró et lui expose ses idées anarchistes ; il part s’installer à Madrid. De retour à Albalate, il crée une école d’esprit libertaire et un regroupement culturel qu’il étend aux municipalités voisines. En accord avec l’Association des Journaliers et Petits Propriétaires, il achète une partie de l’exploitation du Duc de Solférino et en cède une partie à usage communautaire. En 1931, avec la proclamation de la IIème République, le regroupement culturel se reforme, guidé par l’idée d’un communisme libertaire.

En 1934, touché par des problèmes de vue qui le rendront complètement aveugle, il se réfugie à Lérida, puis Barcelone, où il fonde l’école Elisée Reclus. En 1936, il fait partie du comité national de la FAI et rédige le projet d’Ecole des Militants, qui commence à fonctionner à Monzon en 1937, pour finir à Sant Vicens dels Hort.

En 1939, il ferme l’école et se réfugie en France. Deux ans plus tard, il est arrêté par la police française et conduit au camp de concentration de Noé, d’où il s’évade en 1943, puis revient clandestinement à Barcelone, oùIl prend la charge du secrétariat du comité national de la CNT de Catalogne. Il est alors arrêté et emprisonné, mais remis en liberté conditionnelle au terme d’un an. Il continue à participer à la constitution du comité national de la CNT jusqu’àêtre de nouveau arrêté et condamné cette fois à 25 ans d’enfermement. Il sort de prison en 1959, retourne à Barcelone, puis part pour la France.

En 1971 il s’installe à nouveau à Barcelone. En 1993, il meurt à Thil (France), à l’âge de 88 ans.

Francisco Carrasquer Launed

Ecrivain né à Albalate de Cinca en 1915. Il représente une culture progressiste et radicale, longtemps passée sous silence. Doté d’une foie profonde en l’être humain et en sa capacité à se débrouiller seul, sans gouvernantes. Militant libertaire, il participe à la Guerre Civile Espagnole en première ligne du camp républicain. Au terme du conflit, il passe sept mois dans un camp de concentration en France. En 1943, il revient en Espagne clandestinement jusqu’à ce qu’il soit arrêté à Sort, emprisonné pour son militantisme, et envoyé comme soldat en Afrique pendant trois ans.

Il obtient une licence en psychologie à la Sorbonne (Paris), et plus tard, un doctorat en Langue et Littérature Hispanique. Il exerce comme professeur de Littérature Espagnole à l’Université de Leiden (Pays Bas), et devient spécialiste des travaux de Sender.

En 1948, il publie son premier roman, « Manda el corazón » (le cœur commande). En 1949, il décide d’abandonner l’Espagne pour résider en France, puis en Hollande, jusqu’à son retour en 1985. Fondateur de plusieurs revues culturelles. En 2006, il se voit remettre le Prix des Lettres Aragonaises, pour son travail de médiateur entre la culture en langue espagnole et hollandaise, pour son apport et ses connaissances sur Ramón J. Sender, et pour son œuvre et sa versatilité littéraire. Actuellement il réside à Tárrega (Lérida).

Alonso de Espés

Born in the second half of the 15th century. Bastard son of Sir Gaspar de Espés, Count of Eclafana, and a woman from Albalate. Sir Gaspar de Espés had no legitimate children, so he sold his rights to his brother Luis de Espés, Commander of the St. John Order of Jerusalem.

Sir Luis de Espés sold everything to Sir Antón de Fuentes, causing friction between the two families. These circumstances made it so the entire lordship would fall upon the shoulders of Sir Alonso de Espés on the condition that he marry his niece, Dame Isabel de Espés. In this way the estate returned to the family.

After several claims and judgments, in 1507 Sir Ramón de Espés II was recognized as the rightful Lord of his uncles’, Luis and Gaspar, estate. Being that he had no sons, in 1515 he left all of his inheritance to his two daughters, Dames Isabel and Ana.