Gouverneur de Manille, XVIIème siècle. Pourvoyeur de Philippe IV. Gouverneur de Manille (Philippines) en 1643, il meurt à Fonz en 1731.

Gouverneur de Manille, XVIIème siècle. Pourvoyeur de Philippe IV. Gouverneur de Manille (Philippines)en 1643, il meurt à Fonz en 1731.

Procureur des Indes XVIII^ème siècle. Né en 1723 et mort à Saragosse en 1808. De lignée noble, il donne son nom à la maison « Fiscal de Indias » de Fonz, à la fin du XVIII^ème siècle. Il est magistrat à Huesca.

Procureur à l’audience de Quito, Oidor (nom donné aux juges membres des tribunaux collégiaux originaires de Castille) et Fiscal à celle de Guatemala. « Maire du Crime » (nom donné à des hommes lettrés introduits aux audiences par Philippe II) de l’Audience de México.

Procureur du Conseil et Chambre des Indes à Madrid. Il hérite des titres de son frère ainé, Don Pedro, noble d’Aragon et premier baron de la Mingllana.

III^ème Baron de Valdeolivos. Né à Fonz en 1766. Recteur de l’Université de Huesca. Serveur secret du Pape Pío VI : A partir de 1795, il débute une intense carrière politique, nommé comme « Maire du Crime » à l’Audience d’Aragon, dont il finit par être le Régent. Avec son épouse la Comtesse de Bureta, ils jouent un rôle particulier dans la Guerre d’Indépendance. Membre de l’Assemblée Supérieure de la Défense, présidée par Palafox, à qui il succède pour cause de maladie. Il devient Député d’Aragon aux Etats Généraux de Cadix, où il défend un projet sans doute ambitieux : la nécessité de doter l’Aragon d’un port maritime. 

Membre de la famille Gómez d’Alba, dont la demeure est établie sur la Place Mayor (construction de style aragonais typique, faite de brique, dotée d’un petit donjon sur la partie supérieure de l’angle donnant sur la place). Le baron a toujours joué un rôle de protagoniste dans les évènements belliqueux des derniers siècles.

Les armoiries de la lignée sont propriété des Ducs d’alba, dont on considère qu’il descend, d’après ses lettres de noblesse « Ejecutoria de Infanzonía », gagnées en 1796.

Historian. Descended from a famousfamily which counts among its ancestors the Blessed Dalmatius Moner. Defender of the House of Austria in the War of Succession.

He founded a learning institute in Fonz. Provincial deputy for the city of Huesca. Indefatigable publicist, he wrote about many different issues: history, philosophy, grammar, law.

Courageously defended the Aragonese Regional Law at the Zaragoza Congress of Jurists. He died in Fonz in 1907.

Arabiste, Académicien, XIX^ème siècle. Né à Fonz en 1836. Fils de paysans aisés, il atteint un niveau scientifique de renommée universelle. Il obtient son doctorat à l’Université Centrale de Barcelone en 1865.

D’abord agrégé de latin et de grec à l’Institut de Lérida, plus tard de grec, d’arabe et d’hébreu à l’Université de Grenade, puis d’arabe à l’Université de Saragosse entre 1868 et 1874. Il termine ses études académiques à l’Université de Madrid. Codera Zaidin est nommé Académicien des « Reales Academias de la Lengua y la Historia », à Madrid (Académies Royales de Langue et d’Histoire). 

Son œuvre la plus célèbre, le « Traité de la Numismatique arabe espagnole », reste à la base de ces études aujourd’hui encore.

VI^ème Baron de Valdeolivos.Né à Fonz en 1944. Licencié en Droit. Agrégé diplomatique au Ministère d’Etat à partir de 1870.

Ambassadeur au Chili et en Chine. Secrétaire de la Légation de Chine, Turquie, Grèce, Constantinople, Buenos Aire, Athènes et la Haye.

Ministre résident d’Espagne en Egypte, où il meurt en 1895.

Héraldiste. VI^ème baron de Valdeolivos. Né à Fonz en 1876. Etudiant important des questions héraldiques et sigillographiques. En 1928, il est nommé conseiller de la Real Maestranza de Caballería (école royale d’équitation des chevaliers) de Saragosse.

En 1930, il reçoit la distinction d’élu académicien de la « Real de Nobles y Bellas Artes » de San Luis. A partir de 1932, il collabore à la revue « Aragon ». Il devient Académicien d’Histoire.

Conseiller de l’Institution Fernand le Catholique. Président de la Commission Provinciale des Monuments Artistiques et Historiques de Saragosse.

Littéraire, XIX^ème siècle. Né à Fonz en1875. Ecrivain, journaliste et critique littéraire. Licencié en Pharmacie à l’Université de Barcelone en 1895, il démontre rapidement une claire tendance littéraire. Il part à Barcelone rejoindre le noyau moderniste de « L’avenç » : ": Rusinyol, Gual, Opisso..., tout en formant partie du mouvement littéraire qui se développe alors en France et en Italie.

Ses travaux littéraires commencent avec le « Bulletin Pharmaceutique de Barcelone » et d’autres revues, sous le pseudonyme : « El Viajero Parlante » (le voyageur parlant). En 1896 il part s’installer à Séville, où il publie quelques œuvres.

Au début du siècle, ilcollabore à Madrid, dans des publications comme "Electra", "La lectura", "Revista Nueva" (nouvelle revue) ou "Juventud" (jeunesse). En 1899 il publie « Alma contemporánea » (âme contemporaine), œuvre qui lui vaut le qualificatif de terroriste de l’esprit de la nouvelle génération. Après un passage par plusieurs hôpitaux militaires, il accède au poste de pharmacien de première à Melilla.

Peu de temps après, il commence à développer les symptômes d’une grave maladie mentale, qui ne le quittera pas jusqu’à sa mort en 1921, à Huesca.

Pharmacienne. Née à Fonz en 1912. Elle a découvert un composé désinfectant bon marché, appelé mercurochrome.

Dans les années soixante, elle travaille au laboratoires à Barcelone, puis elle s’installer à Sitges, où elle est morte.

Missionnaire laïque née à Fonz en 1930. Elle étudie le Droit. A 38 ans, elle abandonne sa terre natale pour voyager au Pérou, où elle entame une lutte pour les Droits de l’Homme. Elle est aujourd’hui fille favorite de Fonz. En 1990 elle reçoit le prix international Letelier pour les Droits de l’Homme.

Elle devient Secrétaire Exécutive de la « Coordinadora » (groupuscule interne de l’Union Civique Radicale d’Argentine, fondée en 1968), et entreprend un travail bénévole dans les prisons et les quartiers les plus marginaux de Lima.

En 2004, elle a fait partie d’une candidature de 1000 femmes au Prix Nobel pour la Paix.

IX^ème Baronne de Valdeolivos.

En 1991, la Députation Générale d’Aragon accorde la Médaille du Mérite Culturel à Doña María Concepción Otal Martí et à ses sœurs.